Performance environnementale MPS déploie un nouvel outil de pilotage
Un procédé permettant de mieux tracer les usages et pratiques horticoles est mis en place pour « encore mieux répondre aux attentes européennes ».
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Pour répondre à l’évolution de la demande du marché qui plébiscite des pratiques plus durables, MPS lance un schéma « MPS ABC », qui va permettre de rendre ces bonnes pratiques mesurables et transparentes.
Système d’enregistrement et certification environnementale
Raymond Scheepens, responsable MPS Europe de l’Ouest et du Sud, précise que « pour rester pertinent et performant, MPS est en veille permanente avec les acteurs du marché et innove constamment. En réponse à la demande sociétale croissante pour des pratiques éco-responsables, les principaux acteurs du commerce international et de la distribution horticole ont renforcé leurs exigences vers plus de traçabilité et des garanties d’usage des traitements phytosanitaires (conformité aux homologations, non-usage de certains produits…) et vers une garantie de résultat (mesure et évaluation de la pression environnementale des usages, avec des indicateurs de performance).
Courant 2020, deux acteurs majeurs - la plateforme collaborative du commerce de gros pour une horticulture durable, Floriculture Sustainability Initiative (FSI), et le marché RoyalFloraHolland (RFH) - ont ainsi demandé à leurs fournisseurs de justifier d’un système d’enregistrement pour le 31 décembre 2020 et d’une certification environnementale pour le 31 décembre 2021 ».
Un plan de protection intégré des cultures devient obligatoire
D’où l’adoption du schéma MPS-ABC (V16) qui apporte plus de traçabilité des usages de produits phytosanitaires et d’engrais. Il a aussi été repensé pour être plus convivial et plus performant, avec de nouvelles fonctionnalités de pilotage.
Ses principales évolutions :
• enregistrement des applications de produits de protection des cultures et d’engrais par application, précisant la date, le nom du produit, la quantité appliquée, la culture/les groupes de cultures et la surface concernés ;
• les participants doivent justifier de leurs pratiques raisonnées par un Plan de Protection Intégrée des cultures ;
• enregistrement des usages d’eau ;
• contrôles renforcés (homologations nationales des produits phytosanitaires, matériel parental éco-certifié, plantes achetées semi-finies ou en complément de gamme, sites de production en location ou contrat de culture).
Un indicateur de progrès partout dans le monde
En France, Marie-Françoise Petitjean, qui animait le réseau des producteurs MPS depuis plus de 20 ans en France et en Suisse, a passé le relais à Maela Floch (voir en bref dans notre newsletter du 24 décembre 2020).
Créé par et pour les professionnels du secteur horticole il y a 25 ans, MPS est actif dans 50 pays sur tous les continents. 3 300 producteurs représentant 5 000 exploitations horticoles ou pépinières sont engagés dans cette certification.
En France, sur l’année 2019 :
. 90,8 % des participants atteignent ou dépassent les 70 points sur 100 nécessaires pour avoir la qualification «A» ou A+ (17 % de plus qu’en 2010) ;
. parmi ceux-ci, 38 % des entreprises atteignent le niveau d’excellence A +, attribué aux producteurs atteignant au moins 90 points sur 100, dont 85 % du score maximum protection des cultures et 75 % des scores maximum engrais et énergie (+ 3 points/2018) ;
. les produits peu écotoxiques (classés verts) représentent 58 % des usages, contre 43 % en 2010. Les produits plus impactants classés rouge poursuivent leur repli et ne représentent plus que 2,4 % des usages.
Contact MPS-France : Le nouveau contact MPS-France, Maela FLOCH – m.floch@my-mps.com.
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :